Des perroquets retirés d’un zoo parce qu’ils insultaient les visiteurs et le personnel: «On me traite de gros lard à chaque fois que je passe devant»

Aller au zoo pour découvrir des nouvelles espèces d’animaux, pour se balader, pour divertir les enfants, oui. Mais aller au zoo pour se faire insulter, non ! C’est pourtant ce qu’ont vécu des dizaines de personnes au zoo du Lincolnshire Wildlife Park près de Boston en Angleterre. Des perroquets insultaient les passants et le personnel du zoo. Une situation cocasse qui a forcé le propriétaire à retirer ces oiseaux de l’espace public.

Ce sont 5 perroquets qui ont été retirés de la vue du public dans un parc animalier britannique après avoir commencé à injurier les visiteurs. Cela ne faisait pourtant que quelques jours qu’ils étaient arrivés au zoo de Lincolnshire.

Steve Nichols, directeur général du parc, commente la situation auprès de CNN : « C’était devenu dingue, ils juraient tous. Nous étions un peu inquiets par rapport aux enfants, car ils me traitent de gros lard à chaque fois que je passe devant » se plaint-il.

En cause, des perroquets du Gabon, nommés Éric, Jade, Elsie, Tyson et Billy, qui ont été donnés au parc par cinq propriétaires différents au cours de la même semaine, et ont partagé ensemble une installation de quarantaine avant d’être mis en exposition.

Le personnel a immédiatement remarqué que les oiseaux avaient un point commun : « Ils ont littéralement, en très peu de temps, commencé à s’insulter. ’F**k off’ est le plus courant (va te faire f***) », a-t-il expliqué. « C’est très facile à apprendre pour eux ».

Des insultes mutuelles

« Les visiteurs leur rendaient la pareille et les insultaient aussi », explique le directeur général. « Mais l’inquiétude des jeunes visiteurs a obligé le personnel à se séparer des oiseaux et à les retirer temporairement des zones publiques du parc. Le personnel espère maintenant que le langage des oiseaux deviendra plus convivial pour les familles, maintenant qu’ils ont été séparés ».

« Recevoir un perroquet qui jure n’est pas une chose inhabituelle, c’est quelque chose qui se produit probablement trois ou quatre fois par an » enchérit-il. « Mais la pandémie a entraîné une augmentation des dons d’oiseaux, car les propriétaires souhaitent faire profiter d’espaces de vie plus grands et aérés à leurs animaux ».