Un pasteur et sa femme ont torturé leurs huit enfants durant 25 ans, à cause de « la volonté de Dieu »!!

Les enfants recevaient des coups chaque jour et l’un des garçons a été enfermé dans un garage durant des mois. Mais ce n’est pas tout, le pasteur Mario Monette et sa femme ont même encouragé des fidèles à effectuer des corrections sur leurs enfants. 

Pour ces sévices qui se sont perpétrés durant près d’un quart de siècle, la Couronne réclame une peine « sévère » et encourage d’ailleurs les victimes à « briser le silence ». 

« Encore récemment dans les médias, on constate qu’à tous les jours, des enfants sont victimes de sévices. Ces crimes sont commis en silence, à l’abri des regards. La seule façon que la société a de les protéger, c’est de dénoncer », a plaidé lundi au palais de justice de Longueuil la procureure de la Couronne Me Julie Laborde, dans des propos rapportés par le quotidien montréalais.

Ainsi, la Couronne demande dix ans de prison pour Mario Monette et une peine variant entre 4 et 6 ans d’emprisonnement pour son épouse, Carole Van Houtte Monette. La défense demande quant à elle plus de clémence, avec deux ans de détention dans la collectivité. En septembre dernier, es deux accusés, âgés de 67 ans, ont plaidé coupable aux accusations de voies de fait armées, de séquestration et de menaces qui pèsent contre eux. 

Le sexagénaire est pasteur à l’Église biblique baptiste métropolitaine Sud sur la Rive-Sud de Montréal, depuis 1982. Il encourageait ses fidèles à frapper leurs enfants avec une « verge » pour les corriger. Selon lui, il s’agit d’une « méthode éducative ».  

Chez lui, il avait fait régner un climat de terreur, selon  La Presse . Ainsi, chaque fois qu’un enfant dérogeait à une règle, il recevait entre 5 et 10 coups sur les fesses, selon son âge. Les outils utilisés, une cuillère de bois ou un bâton de peinture, pouvaient mesurer jusqu’à 24 pouces de longueur. 

Et si l’enfant dérogeait aux règles à l’église, il recevait une punition encore plus sévère. Ainsi, ils ont reçu des coups de baguette de store, et même de ceinture.

Certaines fois, les enfants recevaient des centaines de coups. Par exemple, Carole Van Houtte Monnette aurait battu cinq enfants, alors âgés entre 5 et 15 ans pour savoir qui avait brisé la friteuse. Elle leur aurait donné des coups jusqu’à ce que l’un d’entre eux dise que c’est lui. 

Afin d’éviter d’avoir trop mal, les enfants portaient d’ailleurs plusieurs couches de vêtements. Le plus vieux des fils, séquestré dans le garage pendant plusieurs mois, a dénoncé la situation aux policiers, tandis que d’autres enfants ont dû se contenter de pain et d’eau dans leur chambre comme repas. 

Source: La Presse