Une jeune Irlandaise est violée alors qu’elle se rendait à l’enterrement de son papa: elle s’était arrêtée pour prendre un verre et se calmer

Le 1er septembre dernier, Naomi Woodyatt, une jeune Irlandaise originaire du Canada, se rendait dans son pays natal pour assister aux funérailles de son papa, décédé quelques jours plus tôt.

« C’était la période la plus difficile de ma vie », explique Naomi à nos confrères du Irish Examiner. « Je venais de passer trois jours à pleurer, la mort de mon papa m’avait profondément bouleversée et je ne savais pas si je pourrais assister à ses funérailles ».

Alors qu’elle s’apprête à prendre l’avion à l’aéroport de Dublin, elle apprend que son passeport canadien a expiré et qu’elle ne peut pas voyager sans visa. La jeune femme n’a d’autre choix que de réserver un hôtel en attendant de régler la situation. Le soir même, elle décide de se rendre au bar de l’hôtel pour se changer les idées.

« Un homme a commencé à me parler. Il disait qu’il allait aux États-Unis pour son travail. Et je lui ai dit que j’essayais d’aller aux funérailles de mon père », explique Naomi. « Il ne flirtait pas du tout, il avait juste l’air normal. Il m’a offert un verre et puis je n’ai plus eu aucun souvenir ». En se réveillant, la jeune femme avait des bleus sur les jambes et les bras. « Il était coté de moi, nu sur le lit. Je lui ai dit que je souffrais et il m’a juste regardé avec des yeux vides et froids. Il n’a rien répondu et m’a violée à nouveau. J’ai essayé de l’arrêter mais j’étais dans un état second, probablement à cause de la drogue qu’il m’a donnée. Ensuite, il s’est rhabillé et est parti ».

Après la terrible attaque, Naomi a quitté son travail. « Il savait que j’allais à l’enterrement de mon père. Comment peut-on être dérangé à ce point-là ? (…) Les derniers six mois, je n’ai rien su faire. Je n’étais plus moi-même ». La jeune femme assure qu’on lui a déconseillé de rapporter le viol à la police, parce qu’elle avait très peu de chance d’obtenir justice. Elle a malgré tout tenu à partager son expérience pour se battre contre l’injonction au silence des femmes.