Une vieille dame, de 97 ans, risque une amende pour avoir nourri des pigeons dans son jardin !

Une vieille dame était très curieuse d’observer les pigeons et les moineaux picorer des graines dans son jardin. C’était une activité relaxante qu’elle pratiquait dans son espace privé, mais il s’est produit un événement qui lui a ôté une partie de sa tranquillité d’esprit.

Anne Seago, âgée de 97 ans, s’est retrouvée au centre d’une affaire où le conseil municipal l’a « réprimandée » pour une action qu’elle répétait quotidiennement et qui dérangeait ses voisins. Plus âgée et à la recherche d’une activité relaxante et méditative, la dame avait l’habitude de mettre des graines dans la mangeoire du jardin de sa maison, attirant ainsi les oiseaux du voisinage, et elle aimait s’asseoir pour observer la scène paisible des oiseaux qui picorent. Jusque-là, rien de négatif, d’autant plus qu’elle se trouvait sur sa propriété et n’avait pas l’habitude de faire cela dans la rue. Malheureusement, un jour, un incident s’est produit.

Cette femme, qui vit avec son fils Alan, âgé de 77 ans, a reçu une lettre de rappel de la municipalité parce que certains voisins, en particulier l’un d’entre eux, se plaignaient de son habitude de nourrir les oiseaux de la région. Cela a irrité ce voisin, Darren Horne, qui aurait déposé une plainte auprès de la municipalité pour faire cesser cette pratique. D’après ce qui a été dit, l’homme ne supportait plus la présence envahissante des animaux et la saleté qu’ils apportaient avec eux.

C’est ainsi que Mme Seago a reçu une lettre l’avertissant que si elle ne cessait pas « d’attirer » les pigeons, moineaux et autres oiseaux, la municipalité serait obligée de lui infliger une amende d’au moins 100 livres pour comportement antisocial. Ses agissements causant des problèmes dans le quartier, le conseil municipal a été contraint de prendre des mesures radicales.

La femme âgée, qui vit dans la maison depuis sa construction en 1982, a déclaré : « La situation me met sous pression : « La situation me met sous pression, et depuis que j’ai reçu la lettre, j’ai commencé à avoir plus de problèmes. Bien sûr, je ne dis pas que c’est uniquement à cause de cela, mais j’aimerais vivre jusqu’à 100 ans et ces tensions ne m’aident vraiment pas. « 

Le fils de la femme, Alan, et d’autres voisins de la femme ont exprimé leur soutien, déclarant que la lettre était inappropriée et que, s’ils étaient sanctionnés, ils porteraient l’affaire devant les tribunaux.

Un choix qui s’explique non seulement par la décision de sanctionner une femme âgée pour un acte commis sur sa propriété, mais aussi par le fait qu’Alan et les voisins de la femme ont déclaré avoir signalé à plusieurs reprises M. Horne aux autorités pour avoir mis de la musique à un volume excessif chez lui et avoir intentionnellement perturbé d’autres bruits ; des accusations que le quinquagénaire a démenties. Malgré ces plaintes, aucun membre du conseil n’a pris d’initiative pour y mettre fin. La question qu’ils se sont posée est donc la suivante : pourquoi n’avoir averti que la dame de 97 ans ?

Les problèmes de voisinage sont monnaie courante, que l’on soit en ville ou à la campagne, et il n’est pas rare d’être confronté à des comportements incorrects et irrespectueux. Mais où est la vérité ? La réponse n’est pas si évidente et immédiate ; il est toujours nécessaire de mener une enquête approfondie, d’examiner les règles et de comprendre comment et si elles ont été enfreintes.

Source : itv.com